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Les engagements

LES ENGAGEMENTS : REPÈRES CHRONOLOGIQUES

Les affiches de l’exposition Face au mur font référence à des évènements, mouvements ou luttes des années 1970 à 1990 encore présents dans notre mémoire collective. Retrouvez ici des repères chronologiques permettant de mieux comprendre le contexte de création des affiches.

1948-1991

APARTHEID

Apartheid no
Grassmann, Gruner, Stecher
1974, Allemagne
Coll. Musée de Bretagne

L’apartheid, terme afrikaans signifiant «séparation», désigne le système politique mis en place en 1948 en Afrique du Sud après la victoire du parti nationaliste, institutionnalisant des pratiques ségrégationnistes existantes depuis la création de la colonie du Cap au XVIIe siècle par les Néerlandais.

Une série de lois, dont le Group Areas Act en 1950, assure à la population blanche (15 à 20% des habitants) des avantages considérables et vise à réduire les droits des populations non-blanches (regroupement de la population selon les races dans des quartiers différents, expropriations, passeport spécial pour les non-blancs, etc.).

À partir des années 1960, dans le contexte de la décolonisation notamment, les critiques internationales se font pressantes sur l’Afrique du Sud, alors que le principal parti d’opposition, l’ANC, voit son leader Nelson Mandela condamné à la prison à vie en 1962. Après la répression des émeutes de Soweto en 1976, le conseil de sécurité de l’ONU impose au pays de fortes sanctions. Malgré les réformes initiées sous le gouvernement de Pieter Botha, il faut attendre l’élection du président De Klerk en 1989 pour voir de réelles évolutions dans le pays. Nelson Mandela, libéré en 1990, soutient une politique de réconciliation nationale et pose les bases d’une Afrique du Sud démocratique. Il est élu Président en 1994.


1953

LA RÉVOLUTION CUBAINE

Hasta la victoria siempre [Jusqu'à la victoire, toujours]
Antonio Pérez (dit Ñiko)
1968
Coll. La contemporaine

Le 26 juillet 1953, une centaine de guérilleros s’opposant à la dictature de Fulgencio Batista - à la tête de la junte militaire depuis 1933 - tentent de s’emparer d’une caserne à Santiago. Nombreux sont tués et les autres arrêtés, dont Fidel Castro et son frère. Libérés un an plus tard, ils s’exilent au Mexique et y retrouvent de nombreux Cubains décidés à renverser le régime de Batista.

C’est là que Fidel Castro rencontre Ernesto Guevara, jeune révolutionnaire argentin. Ils deviennent les leaders du mouvement du 26 juillet. En 1956, ils sont 82 à débarquer sur les côtes cubaines, mais après une série de déroutes, seuls 12 d’entre eux se retrouvent. D’offensive en offensive, la guérilla castriste prend de l’ampleur et obtient le soutien progressif de la population cubaine. Ils entrent dans La Havane le 1er janvier 1959, entraînant la chute du régime de Batista. Le retentissement de cette révolution est important : symbole de la résistance à l’emprise des États-Unis pour le continent sud-américain, et nouvel horizon pour de jeunes européens qui se considèrent dirigés par des hommes d’un autre temps.

La figure iconique de Che Guevara, exécuté en Bolivie en 1967 à 39 ans, demeure aujourd’hui, tout comme cette révolution, le symbole de la jeunesse révolutionnaire.


1960-1970

DICTATURES EN AMÉRIQUE LATINE

Argentine, les stades sont-ils propres ?
Alain Le Quernec
1978
Coll. La contemporaine

Durant les années 1960-1970, les coups d’État militaires se succèdent en Amérique latine, appuyés par les services secrets américains. Des juntes militaires s’installent, bafouant les droits de l’homme.

En 1964 au Brésil, le président Goulart, accusé de vouloir « cubaniser » le pays, est renversé. La même année, le coup d’État du général Barrientos en Bolivie signe le début d’une longue période de dictatures militaires, dont la plus marquante est celle d’Hugo Banzer Suárez, de 1971 à 1978.

Au Chili en 1973, le président Allende se suicide lors de l’attaque du palais présidentiel de la Moneda par les militaires : le général Pinochet prend alors les rênes du pouvoir jusqu’en 1990. L’Argentine connaît un sort identique trois ans plus tard avec le renversement du gouvernement d’Isabel Perón, et l’arrivée du général Videla à la tête de l’État.

À partir de 1975, le plan Condor officialise la collaboration déjà existante entre plusieurs régimes pour lutter contre leurs opposants : un réseau de renseignement conjoint à six pays, dont l’Argentine, la Bolivie et le Chili, est créé, largement soutenu par les États-Unis.


1961

LE MOUVEMENT DES NON-ALIGNÉS

Staline à l’oeil gauche poché
Alain Le Quernec
1981
Coll. La contemporaine

Dans la continuité de la conférence de Bandung, qui réunit 29 pays en 1955 à l’initiative des dirigeants indien, indonésien, pakistanais, birman et sri lankais, 25 pays se retrouvent à Belgrade le 1er septembre 1961 pour la première conférence des pays dits « non-alignés ».

En pleine guerre froide, ces pays d’Asie, d’Afrique et du Proche-Orient se regroupent pour affirmer leur indépendance vis-à-vis des blocs de l’Ouest et de l’Est. L’objectif défini dans la déclaration de La Havane en 1979 est de garantir « l’indépendance nationale, la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité des pays non-alignés dans leur lutte contre l’impérialisme, le colonialisme, le néocolonialisme,la ségrégation, le racisme et toute forme d’agression étrangère, d’occupation, de domination, d’interférence ou d’hégémonie de la part de grandes puissances ou de blocs politiques ». Toujours actif, il compte aujourd’hui 120 États membres.


1965-1975

GUERRE DU VIETNAM

Dia de la rebeldía antiyanqui en Viet-Nam
19 mars 1974
Coll. La contemporaine

Suite à la défaite française lors de la guerre d’Indochine en 1954, le Vietnam est séparé en deux États : le Vietnam du Nord dirigé par le régime communiste d’Hô Chi Minh et soutenu par la Chine et l’URSS, et le Sud Vietnam, dictature soutenue par les pays occidentaux. Les opposants à cette division s’organisent dès 1955 dans le Front de Libération du Vietnam (dit Viet Cong par ses adversaires). Sur fond de guerre froide, les États-Unis et l’URSS arment chacun de ces deux États.

Les États-Unis s’engagent dans une véritable guerre à partir de 1965. En 1968, après trois années de bombardements meurtriers envers la population civile et une forte médiatisation du conflit, l’opinion publique américaine bascule majoritairement contre l’engagement américain. Le président Nixon, nouvellement élu, engage le retrait progressif des troupes jusqu’en 1973. Le conflit ne prend fin qu’en 1975, lors de la prise de Saïgon : le Vietnam Sud capitule. S’ensuit la réunification du pays, marquée par l’exil de plus d’un million de Vietnamiens du Sud fuyant le nouveau régime.


1967

MARÉES NOIRES

Noir/Rouge
Alain Le Quernec
1978
Coll. Musée de Bretagne

De l’échouage du Torrey Canyon en 1967 sur les côtes britanniques au naufrage de l’Erika en décembre 1999, la Bretagne a fait face à huit déversements d’hydrocarbure, soit 400 000 tonnes de pétrole brut et fioul lourd qui n’ont épargné aucun de ses départements.

En 1978, le pétrolier l’Amoco Cadiz s’échoue sur les roches de Portsall, avec 227 000 tonnes de pétrole à son bord. L’ensemble de la cargaison se déverse alors sur le littoral breton, polluant 300 km de côtes. C’est la pire marée noire que la Bretagne ait connue. Des milliers de bénévoles s’activent aux cotés des 4 500 militaires mobilisés par l’État, avec trop peu de moyens. Sept années sont nécessaires pour retrouver la limpidité des eaux.

Cette catastrophe a entrainé l’évolution du plan Polmar (pollution maritime) vers une meilleure organisation des ressources et mobilisation des moyens dans le cadre des catastrophes maritimes. Un rail de navigation est créé au large d’Ouessant, obligeant les navires transportant des matières dangereuses à passer à 50 km des côtes.

1968

MAI 68

In the name of humanity [Au nom de l'humanité]
Klaus Wittkugel
1970
Coll. Musée de Bretagne

L’année 1968 est marquée sur le plan international par de nombreuses révoltes. Du printemps de Prague (janvier-août), aux manifestations en Irlande et au Liban (octobre), la Pologne, le Japon, les États-Unis, le Sénégal, etc. font face à des soulèvements, majoritairement étudiants,mêlant revendications d’ordre politique ou sociétal (Vietnam, décolonisation, etc.).

Au mois de mai, une importante révolte étudiante puis ouvrière paralyse la France pendant plusieurs semaines.Ces évènements, dont les principales revendications concernent l’autonomie des universités, la suppression de la bureaucratie et des systèmes hiérarchiques, la dénonciation de la violence de l’État, etc., sont influencés par le contexte international et économique (hausse du nombre de chômeurs, faible rémunération des ouvriers, etc.).

Cette crise, qui conduira le Général de Gaulle à abandonner le pouvoir un an plus tard, reste à ce jour l’un des plus importants mouvements sociétaux du 20e siècle en France.


1970-1980

LES PRÉSIDENCES FRANÇAISES

7 ans de malheurs ça suffit
Alain Le Quernec
1981
Coll. La contemporaine

Après la mort du président Georges Pompidou en 1974, Valéry Giscard d’Estaing, candidat de la droite à tendance néolibérale, est élu président de la République et doit faire face, durant son septennat, aux conséquences des chocs pétroliers de 1973 et 1979. La France, après 30 années de croissance économique, connaît pour la première fois une forte hausse du chômage. Si les principales réformes de sa présidence ont concerné pour l’essentiel des questions de société (majorité à 18 ans, légalisation de l’avortement, collège unique, réforme des institutions, etc.), la politique économique menée par ses gouvernements successifs, le rend impopulaire.

François Mitterrand, premier président de la République socialiste, est élu en 1981. Les grandes réformes promises lors de la campagne sont mises en place au tout début du septennat : abolition de la peine de mort, création de l’impôt sur la fortune, augmentation du SMIC, libéralisation de l’audiovisuel, semaine de 39h, etc. À partir de 1983, poussé par un contexte économique difficile, le Président choisit la voie de l’austérité, décevant une partie de son électorat. Contraint à nommer un gouvernement de droite suite à la défaite de la gauche aux élections législatives de 1986, Mitterrand ne cache pas son opposition à son Premier ministre Jacques Chirac pendant les deux années de cette première cohabitation de l’histoire de la 5e République. Il est cependant réélu lors des présidentielles de 1988.


1977

ÉLECTION MUNICIPALE ET POUSSÉE DE LA GAUCHE  A L'OUEST

Décidons chez nous
Alain Le Quernec
1981
Coll. Musée de Bretagne

En 1977, l’ouest de la France bascule à gauche : trois ans après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence, les villes de Rennes, Brest, Lannion, Saint-Malo, mais aussi Nantes, Angers et Le Mans élisent des maires socialistes. Le parti se saisit notamment de la question de l’urbanisation, vue comme excessive et associée au capitalisme de la reconstruction d’après-guerre. Les luttes ouvrières, les engagements écologiques, les revendications culturelles sont aussi un terreau propice pour la montée de la gauche.

Le succès du Parti socialiste s’explique enfin par une stratégie d’union, amorcée dès le début des années 1970, avec les militants chrétiens mais aussi l’Union Démocratique Bretonne (UDB), le Parti communiste français ou encore le mouvement des radicaux de gauche. C’est ainsi qu’Edmond Hervé est élu maire de Rennes en 1977 avec dix points d’avance sur son adversaire.


ÉCOLES DIWAN

Diwan
Fañch Le Henaff
1982
Coll. Musée de Bretagne

La première école Diwan ouvre à la rentrée 1977 à Lampaul-Ploudalmézeau avec sept élèves scolarisés en maternelle. L’enseignement y est gratuit, laïque et entièrement en breton. L’initiative en revient alors à Reun L’Hostis, musicien, bretonnant, syndicaliste et militant à l’UDB, inspiré par des exemples européens d’écoles proposant des enseignements dans une langue minoritaire.

L’impulsion de Diwan sera suivie par la naissance de l’association Divyezh (deux langues) et la création d’une filière d’enseignement du breton dans les écoles publiques puis dans l’enseignement catholique porté par l’association Dihun [Le réveil].

Aujourd’hui Diwan, présent sur les cinq départements de la Bretagne historique, regroupe un réseau de 55 établissements pour un effectif total de 4 307 élèves.

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— RESSOURCES —

Voyagez parmi les multiples ressources repérées et réunies autour de la thématique : bases de données, blog, capsules sonores...

REFERENCES

Les collections en ligne du musée de Bretagne et les articles du blog "musée dévoilé" pour découvrir la richesse du graphisme engagée des années 70 à 90 en Bretagne :

  • Parcours thématique dans le portail des collections
  • Musée dévoilé

Et parmi les ressources des Champs Libres :

  • Dans le catalogue de la bibliothèque

POUR ALLER PLUS LOIN

Un petit tour d'horizon sur le web pour aller plus loin

  • Blog de l'exposition Internationales graphiques
  • Ospaaal
  • Exposition "Affiches cubaines, révolution et cinéma" au Musée des Arts Décoratifs

 

 

BANDE SON

Alain Le Quernec et Fanch Le Henaff parlent de leur travail et reviennent sur la création de certaines de leurs affiches.

Les Champs Libres · Face au mur - Parole de graphiste

Scénographie :

Pierre Verger, scénographe architecte

Stéphanie Vaillat, graphiste

Ateliers de l'éclairage

 Sas immersifs, créés en collaboration avec la société rennaise JPL Films et le réalisateur Pierre-François Lebrun.

Crédits images :

Visuel de l'exposition - Anthony Folliard - les Ateliers du bourg

 

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